Étant un des rares critiques à avoir goûté les Bordeaux 2019 sur place lors des Primeurs, il me tenait à cœur de les déguster en version “livrables” afin de faire le points sur les impressions d’alors.
Je persiste et signe
c’est un grand millésime, dans l’ensemble, avec ses particularités et ses atouts, très liés aux terroirs et aux vignerons. Un des termes que j’ai utilisé le plus souvent est “fraîcheur”… talonné par “puissance”.
La fraîcheur permettra certainement d’apprécier certains vins dans leur jeunesse déjà, mais il ne fait nul doute que beaucoup de grands vins ont d’exceptionnels potentiels de garde.
St-Emilion, St-Estèphe, St-Julien, Pauillac
Les vins les plus brillants ont été produits à St-Emilion, St-Estèphe, St-Julien et Pauillac. St-Emilion a su tirer son épingle du jeu et a profité des terroirs argilo-calcaire.
Du côté de la rive gauche, c’est bien entendu la maturité optimale du Cabernet Sauvignon qui frappe un grand coup ! Que de puissance, de fraicheur et de caractère dans ces vins.
Goûter le plus possible
Nous savons tous que la qualité n’a pas de nom, pas d’AOC, pas de terrains définis… la tâche d’un critique est de goûter un grand nombre de vin afin de juger un millésime dans sa globalité. N’oublions néanmoins pas qu’il n’y a pas UN millésime, il y en a quelques milliers !
Le climat de Bordeaux 2019
Il y a quelques années, l’on aurait parlé d’un climat atypique pour le climat du millésime 2019. Il faut se rendre à l’évidence : C’est aujourd’hui un climat qui devient habituel ! Les climats de ces quatre dernières années sont assez similaires avec :
• Une quasi absence d’hiver,
• Une grande précocité printanière,
• Des étés chauds et très secs.
Le climat de l’année 2019, s’est construit autour de séquences climatiques marquées. L’hiver et le mois de février étaient particulièrement doux ; les sols étaient chauds et le débourrement est précoce. Le mois de mai fut un peu plus frais.
La floraison fut homogène. Mois de juin et juillet très chauds avec une double canicule, fin juin puis fin juillet. La contrainte hydrique s’est alors installée durablement.
Bien que le mois d’août furent un peu plus frais, l’on a vécu, avec le millésime 2019, l’été le plus chaud de ces 30 dernières années.
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