Bordeaux Primeurs 2019

Bordeaux Primeurs 2019

Une campagne Primeurs 2019 complètement inédite
par yvesbeck.wine

Une grande année se profile

Les campagnes primeurs se suivent et se ressemblent à Bordeaux ; alors que l’on constate une régularité qualitative année après année, avec des différences propres aux millésimes au travers de leurs atouts et leurs contraintes, le millésime 2019 relève le difficile défi de succéder à 2018. Il n’échappera pas à la comparaison, même si la climatologie et les difficultés rencontrées lors de ces deux années sont bien différentes. Il doit également relever le défi des primeurs… en plein confinement. Mais, l’essentiel à retenir se résume au titre de ce paragraphe : Bordeaux 2019, c’est une grande année qui se profile. Pourquoi ? Parce qu’il y a de bons à très grands vins, partout. Que ce soit rouge ou blanc, sec ou doux. Ne nous méprenons pas, je n’utilise pas l’adjectif « exceptionnel », je parle « juste » d’une grand année et ça c’est déjà un très très bon point. Il y a donc de quoi se réjouir… au moins ça !

Le marché, la demande, les clients, réclament des vins frais, digestes, équilibrés, désaltérants, racés, etc. Et bien ils vont être comblés !

Pas de campagne « En Primeurs »

Avant de parler des spécificités du millésime (que je développerai dans un prochain billet), il est évidemment nécessaire de parler de la campagne en primeurs dédiée aux vins bordelais de l’année 2019. Le résumé est très simple : il n’y a pas de campagne ! Enfin, pas vraiment. Les conséquences de cette terrible pandémie sont multiples et il est tout à fait normal, que tous les évènements liés aux dégustations du millésime 2019 aient été annulés.

Pourquoi déguster les 2019 en primeurs

Croyez-moi, je me suis posé cette question maintes fois. Est-il indispensable de goûter les 2019, malgré la situation actuelle ? Non. Le monde va-t-il s’arrêter de tourner si l’on ne déguste pas les 2019 ? Non. Faut-il dès lors, envers et contre tout, quand-même les goûter ? Vous trouverez ma réponse dans les 600 vins que j’ai dégustés. Si plusieurs centaines de propriétés s’organisent pour me présenter leurs 2019, faut-il vraiment se poser la question de la nécessité d’y goûter ?

Concours de circonstances lié à la vie

Je ne cherche guère à ramener le débat à moi. J’aimerais juste ouvrir une parenthèse et la refermer rapidement. Une parenthèse liée à un énorme chagrin que mon épouse et moi-même avons vécu le 21 février 2020 dans le cercle intime de notre famille. Parenthèse refermée. Le 2 mars 2020 j’organisais en compagnie d’un partenaire commercial une visite de 4 jours avec des œnophiles passionnés. Le 6 mars 2020 j’effectuais mes premières dégustations primeurs, sans interruption jusqu’au 17 mars, le 1er jour du confinement.

Encore une fois, je ne cherche pas à ramener le débat autour de ma personne, mais à expliquer une des nombreuses raisons pourquoi j’ai décidé de poursuivre mes dégustations : pour aller de l’avant, pour ne pas plonger dans la tristesse ou le désarroi, pour plus que jamais se rappeler que tant que l’on est là, la vie se vit, elle continue, immuablement. La banalité de cette phrase « la vie continue » a pris des dimensions plus vraies que jamais. Donc si j’ai passé mon temps du 6 mars au 14 avril à déguster tant d’échantillons, c’est pour faire continuer la vie, par amour de celle-ci et par la passion que je ressens envers la dive bouteille.

Grand élan de solidarité et d’amitiés

Jusqu’au 16 mars, tout se déroulait à peu près normalement. J’ai pu visiter des propriétés et déguster chez des conseillers œnologiques. Confiné ensuite chez mon ami Gaetan Moreau du Château La Voûte, j’ai pu observer une réaction très touchante venant de personnes au courant de ma situation privée et qui ont décidé communément, dans un extraordinaire élan de solidarité, de récolter le plus d’échantillons possibles, en respectant les règles liées au confinement, tant au niveau humain, logistique et hygiénique. Déguster oui, mais pas à n’importe quel prix.

Stockage des échantillons

Tous les échantillons acheminés au Château La Voûte ont été entreposés au chai à une température entre 12 et 13 degrés, pendant au moins 24h avant d’être goutés. Grâce à l’implication de plusieurs laboratoires, j’ai pu travailler sereinement, dans des conditions optimales. Je les remercie de tout cœur, très sincèrement, pour leur solidarité et, surtout, pour le soutien qu’ils vouent à leurs clients.

La visibilité ? J’en ai bien assez !

Encore une fois, si l’on parvient à réunir près de 700 échantillons, c’est qu’il y a une attente. Et si je peux y répondre, je le fais avec passion et respect. Je ne cherche pas à gagner en visibilité. yvesbeck.wine a des abonnés, organise des voyages dans le bordelais et déguste dans plusieurs pays européens (Allemagne, France et Suisse), ce qui me permet de vivre sereinement, simplement mon métier et ma passion.

Beckustator compte plus de 48’000 abonnés sur ses différents réseaux sociaux et enregistre, parfois, jusqu’à 400’000 visualisations par mois ; la visibilité que je pourrais être tenté de rechercher, je l’ai déjà… et je ne suis pas du style à toujours en vouloir plus, sauf s’il s’agit d’un bon vin 😉

Ne manquez pas le rapport « Bordeaux Primeurs 2019 » d’yvesbeck.wine

Tout ça pour vous dire que la 1ère partie de mon carnet de dégustation « Bordeaux Primeurs 2019 » sort le 18 avril 2020 et qu’elle est disponible pour la modique somme de €15,00. (Téléchargement gratuit pour les abonnés au site)

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